Programme
Deux de nos conférencières aborderont la santé environnementale et l’alimentation ainsi que quelques aspects relatifs aux premiers jours de la vie :
- Catherine Bouland, professeure d’université. Centre de recherche en santé environnementale et santé au travail. ULB.
- Céline Bertrand, infirmière pédiatrique. Enseignante à la Haute école Louvain en Hainaut. Membre de la cellule environnement de la Société Scientifique de Médecine Générale. Active dans la promotion de l’éducation à la santé et de la prévention.
Nous sommes liés à la planète sur laquelle nous vivons. Ce qui arrive au monde vivant dans son ensemble (animal et végétal) ainsi qu’à l’environnement ne peut que nous affecter, et nous affecte déjà.
Au-delà d’une indispensable prévention individuelle, une approche systémique, holistique de la santé planétaire, entrainant une prévention collective, est plus que nécessaire.
Pourquoi cultiver des betteraves produisant un sucre addictif de pauvre qualité diététique utilisé par l’industrie agroalimentaire pour produire de la malbouffe alors que le sucre naturel (miel) est détruit par les nombreux pesticides utilisés dans cette culture. La boucle est bouclée par le développement de médicaments anti-obésité.
Cette approche systémique, Une Santé Planétaire, nous sera apportée par :
- Marielle Smeets, ingénieure agronome. Marielle travaille au SPF Santé Publique dans la cellule développement et coordination responsable de la mise en œuvre de la vision belge de One World One Health, et dirige le secrétariat du Plan National Environnement Santé (NEHAP).
Les aspects psychologiques liés à notre situation environnementale, notamment l’éco-anxiété de plus en plus présente chez les jeunes. Ce point sera présenté par le spécialiste en la matière :
- Professeur Alexandre Heeren, Ph.D. FNRS Research Associate & Research Professor of Clinical Cognitive & Affective Sciences, Psychological sciences Research Institute (PSY) & Institute of Neuroscience (ONS), UCL.
Nous pensons notre médecine curative moderne efficace (l’est-elle réellement avec plus de 500.000 malades de longue durée en Belgique ?), et à quels couts. Son financement est-il soutenable à long terme pour tous ? Se soigner coute cher, malgré notre sécurité sociale. On constate que les classes les moins favorisées de la société belge ont de plus en plus difficile à se soigner correctement.
Ce point sera abordé par :
- Céline Mahieu, professeure d’université ULB. Directrice du CRISS Approches sociales de la santé. Co-directrice de l’URSP Unité de Recherches Soins Primaires.
L’introduction à la rencontre sera réalisée par le docteur Eddy Kay, membre du Cercle Élisée Reclus.