Avant-propos
Chacun le conçoit, la santé est un bien précieux qu’il convient de conserver le plus longtemps possible.
Longtemps considérée comme une fatalité, la maladie n’apparait plus au vingtième siècle, par suite des progrès de la médecine, comme un malheureux hasard frappant indistinctement les êtres humains.
La plupart des maladies qui frappent les pays développés (et pour d’autres types les pays moins développés) ont des causes parfaitement identifiées et donc susceptibles de prévention. Si l’on considère les principales causes de morbidité et de mortalité dans nos pays, à savoir : les affections cardiovasculaires, les cancers et les accidents, toutes prennent origine dans notre mode de vie, dans notre environnement. On peut parler d’affections environnementales.
Un environnement dégradé amène son lot de pathologies :
- présence de nombreux polluants dans l’air, l’eau, la terre, les aliments, agissant, même à faibles doses, par effet de synergie, responsables de cancers, d’affections neurodégénératives, de retards de croissance, de pertes de fertilité… Citons de façon non exhaustive : les PFAS, les métaux lourds, les perturbateurs endocriniens, les pesticides…
- une agriculture intensive et une industrie agroalimentaire produisant des aliments de faible qualité diététique et souvent contaminés :
- excès de sucres et de graisses, une malbouffe responsable d’une croissance de l’obésité ;
- des élevages intensifs à base d’antibiotiques, de psychotropes sans oublier la promiscuité responsable de la genèse et de la propagation de multiples infections ;
- destruction de la biodiversité (abeilles), accumulation des toxiques dans la chaine alimentaire (poissons et méthylmercure) et dans l’humain !
- un mode de vie professionnel fondé sur la performance individuelle entrainant de nombreuses pathologies psychosociales comme le stress ou le burnout.
Il est impossible de lister toutes les causes et les problèmes liés à notre environnement dégradé. Nous nous limiterons à quelques aspects détaillés dans le
programme.