Le Cercle Élisée Reclus
Construire un humanisme en accord avec la nature
Cercle Élisée Reclus
Le Cercle Élisée Reclus (C.E.R.) est constitué d’hommes et de femmes qui se sont donné pour mission de tenter d’apporter une réponse à la crise civilisationnelle, issue de la débâcle écologique à laquelle l’humanité est aujourd’hui confrontée, par la recherche d’un cheminement intellectuel nouveau qui ira à la racine des questionnements qui s’imposent face à une situation qui met notre existence même en danger.
Notre réflexion s’inspire d’Élisée Reclus (1830-1905) qui écrivait « L’Homme est la Nature prenant conscience d’elle-même. » En hissant ces quelques mots dans l’entête du premier volume de son encyclopédie « L’Homme et la Terre », Élisée Reclus balaye d’un revers de plume le dualisme réducteur « humain–nature » qui formate encore la pensée dominante dans le monde qui se dit « civilisé ». Alors qu’au milieu du 19e siècle la nouvelle ère industrielle poursuivait son essor irrésistible, cet éminent géographe, précurseur de l’écologie, penseur, militant anarchiste, exilé communard et féministe, soulignait déjà l’effondrement des équilibres fragiles de la nature sous l’action irréfléchie des êtres humains. Un siècle et demi plus tard, le constat scientifique donne raison à la perspicacité visionnaire d’Élisée Reclus. Face à la perspective de catastrophes planétaires dont nous sommes la cause, nous ne pouvons que constater les limites d’une vision exclusivement anthropocentrique du monde.
Élisée Reclus

14/12/1972

C’est pourquoi, avec toutes celles et ceux qui souhaitent se joindre à notre démarche, nous voulons entamer un cheminement intellectuel nouveau, débarrassé des scories perverses de l’anthropocène. Nous voulons rechercher les éléments culturels qui nous ont conduits à l’impasse actuelle pour les déconstruire et élaborer, ensemble, de nouveaux récits qui nous permettraient de construire un humanisme en harmonie avec la nature.
Encadrer, border la science, la recherche de la connaissance par quelque chose de plus grand que soi, voilà le socle civilisationnel qu’il convient de raconter. Œuvrer non pas à un être humain nouveau plus puissant comme le rêvent les post-humanistes, mais bien à une humanité plus sage.
Tel devrait être l’idéal de ce nouveau récit.
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